Aller au contenu

Notre outil de recherche – un grand manuel ?

L'organisation de notre outil de recherche

Notre outil de recherche – un grand manuel ?

Quelques infos succinctes, les usages de la plante, les dosages, les propriétés thérapeutiques, et pour les plus ambitieux les compositions biochimiques.

Dans ma bibliothèque, j’ai toute une tripotée de “grands” manuels sur les plantes, certains peinent à arriver aux 100 pages, alors que d’autres franchissent les 1 000 allègrement. Le mot “grand” est plutôt subjectif. Vous allez me dire, qu’on soit grand ou petit, la lune a la même taille, c’est pas moi qui le dit, c’est tiré du “documentaire” chérie j’ai rétréci les gosses.

Dans cette infolettre, j’énumère les choses qui nous paraissent essentielles à mettre en lumière dans le “grand” Phyto-info, du moins dans sa première version, ou dans la bêta publique comme diraient les geeks. En fait, il me semble que plus on pourrait détailler la plante et ses vertus, mieux ça vaudrait, non ?

La v’là qui va nous refaire une thèse de doctorat !

Euh… non ! Une thèse par vie c’est bien assez ! Et justement, l’idée ici est d’aller droit au but. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais lorsque je cherche une recette par exemple sur Google, je déteste arriver sur un blog qui, avant de me montrer la recette en question, raconte d’abord la vie du légume ou du cuisinier. Quelquefois, il faut dérouler le site pendant des heures et des heures… bon peut-être pas des heures, mais vous voyez ce que je veux dire, il faut parfois passer bien des pubs et bien des paragraphes de texte décoratif avant d’arriver à ce que l’on cherche vraiment… plutôt une perte de temps pour moi.

Donc, pour notre outil de recherche, on se met dans la peau de l’utilisateur en quête d’une réponse à un cas particulier. Par exemple, si je viens de m’écorcher la main et que ça pisse le sang et que je suis loin d’un médecin, est-ce que j’ai besoin de savoir que l’achillée millefeuille était certainement utilisée par les hommes (et femmes) de Néandertal ? Et oui, on a retrouvé, quand je dis on, pas moi, mais des chercheurs ont retrouvé du pollen d’achillée en forte concentration dans la grotte de Shanidar en Irak sur une sépulture néandertalienne (Débuigne & Couplan, 2019, Le Petit Larousse des plantes médicinales, p. 24). Cool ! Donc je pisse le sang et, encore une fois en urgence avant d’aller voir mon médecin, ce que je veux vraiment savoir c’est que je peux appliquer de l’achillée sur mon bobo parce qu’elle est hémostatique, cicatrisante et antiseptique.

Pour être franche, ma toute première approche était de commencer par une présentation botanique de la plante, mais j’y ai renoncée. D’autres ouvrages le font à merveille, pas besoin de dupliquer les infos. Notre objectif n’est pas de vous accompagner à reconnaître la plante (vous la connaissez et la ramassez vous-même ou vous l’achetez chez votre herboriste préféré), l’objectif est plutôt de faire une synthèse de ce qui est publié dans certains domaines. L’illustration de ce poste montre les différentes rubriques sur lesquelles nous travaillons actuellement. Quelques infos pratiques très succinctes, les usages traditionnels pour lesquels on emploie la plante, les dosages, les propriétés thérapeutiques, et pour les plus ambitieux les compositions biochimiques. Les autres noms communs sont également importants, vous pourriez connaître l’achillée sous le nom d’herbe aux charpentiers ou de sourcil de Vénus. Les modalités d’utilisation peuvent également être utiles en cas d’interactions médicamenteuses, et oui ça arrive. L’achillée, par exemple, est déconseillée en cas de traitement anticoagulant.

Vous l’aurez compris, ce que nous voulons c’est arriver à fournir les réponses que vous recherchez, et ce rapidement et sans distraction. Pour revenir à l’idée des sites encombrés par les pubs, je peux vous le dire dès maintenant, il n’y en aura pas sur Phyto-info, j’en reparlerai ultérieurement.

A très bientôt pour la prochaine infolettre de phyto-info !

sylvie

Retourner en haut