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Notre outil de recherche – un jardin autarcique

Les plantes incontournables

Notre outil de recherche – un jardin autarcique

Le jardin idéal n'est pas forcément un jardin cultivé. Certaines plantes, comme les pâquerettes, n’ont pas besoin de l’être humain pour pousser.

J’ai descendu dans mon jardin (bis) 🎶 Pour y cueillir du romarin 🎶 Gentil coquelicot, mesdames 🎶 Gentil coquelicot, nouveau 🎶

Pour clarifier les choses, la morale de la comptine ci-dessus n’est pas exactement au sujet du jardin lui même, “sous ses paroles apparemment simples, elle semble délivrer un message plus secret qui […] appartient au non-dit de l’éducation des jeunes filles” (Cairn.info). Mais j’aime bien l’idée de descendre au jardin pour y ramasser ce dont j’ai besoin.

Mon rêve serait d’avoir un jardin qui contiendrait toutes les plantes dont je pourrais avoir besoin pour m’aider à retrouver un bien-être qui s’amenuise au fil du temps, mon bien-être à moi bien sûr, mais pas que, celui aussi de ma famille proche, de ma famille éloignée, de mes amis, et pourquoi pas celui de mes voisins et des habitants de ma commune.

Ça y est, nous v’là au pays des Bisounours !

Je sais bien que dans la vraie vie, il y a des contraintes et que tout n’est pas toujours rose, seulement des fois ça fait du bien d’avoir des rêves utopistes. En attendant que le monde devienne un endroit meilleur pour tous, je travaille sur l’idée de mon jardin autarcique, un peu comme faisait les moines du Moyen-âge avec leurs jardins de cloîtres.

Mon jardin idéal devrait se suffire à lui-même. Quand je parle de jardin, je ne pense pas systématiquement à un jardin cultivé. Certaines plantes, comme les pâquerettes, les pissenlits ou l’ail des ours, n’ont pas besoin de l’être humain pour pousser. Le lamier blanc, le gaillet gratteron, le chiendent, l’ortie, la ronce, et bien d’autres, tous classés comme “mauvaises” herbes au jardin sont pourtant des plantes qu’il vaut mieux avoir tout près de soi tant elles nous veulent du bien.

D’autres plantes, comme la violette odorante et la primevère officinale, sont moins abondantes par chez moi, alors qu’elles étaient partout lorsque j’étais môme. Je me rappelle revenir de l’école avec des bouquets de primevères, sûrement pour me faire pardonner de quelque chose. Quoique, en y réfléchissant bien, je ne vois pas du tout quelle bêtise j’aurais pu faire tant j’étais la petite fille modèle ! Hein, de quoi ? Maintenant, quand je trouve des primevères officinales à l’occasion d’une promenade en nature, je les cueille avec parcimonie.

L’idée du jardin autarcique regroupe des plantes “locales”. Bien sûr “local” prend un sens différent suivant l’habitat de chacun. Etant basée dans l’est de la France, j’ai certaines plantes qui ont du mal à survivre dans mon jardin sans mon aide, comme la verveine citronnelle, surtout à cause du froid de l’hiver qui peut parfois durer longtemps. Lorsque je pense local, je pense surtout dans un premier temps aux plantes de France et du nord de l’Europe, elles poussent quasiment partout. Les plantes à ajouter dans notre base de données seront tout d’abord des plantes que je trouve dans mon proche voisinage, sauvages et cultivées. Je crois que j’ai déjà de quoi faire. J’élargirai mon champs d’action au fur et à mesure de mes avancements.

Bien sûr, il y a des plantes incontournables qui poussent dans ces pays lointains, comme le curcuma ou la griffe du diable. Même si elles ne font pas partie de mon environnement proche, elles auront peut-être leur petite place dans la base de données tant elles sont précieuses de par leurs vertus.

A très bientôt pour la prochaine infolettre de phyto-info !

sylvie

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